L’ASPA, ou allocation de solidarité aux personnes âgées, est une aide financière versée chaque mois aux retraités disposant de faibles ressources pour leur garantir un revenu minimal. En France, elle remplace l’ancien minimum vieillesse et s’adresse aux personnes âgées résidant de manière stable sur le territoire, qu’elles soient issues du régime général ou du régime agricole. Gérée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) et la MSA, cette prestation sociale permet de compléter les pensions de retraite lorsque leur montant est inférieur au seuil fixé chaque 1er janvier. Dans cet article, découvrez les conditions pour en bénéficier, les démarches à suivre, le montant en 2025 et les cas de récupération sur succession, ainsi que des solutions complémentaires pour préserver autonomie et sécurité au quotidien.

En bref, voici les points les plus importants à retenir :

  • L’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) garantit un revenu minimal mensuel aux retraités disposant de faibles ressources, en remplaçant l’ancien minimum vieillesse.
  • Elle est versée par la CNAV ou la MSA et accessible aux personnes âgées de plus de 65 ans (ou dès 62 ans en cas d’invalidité), résidant en France plus de six mois par an.
  • En 2025, le plafond de ressources est fixé à 11 604,96 € par an pour une personne seule et 18 009,60 € pour un couple, avec un montant ajusté selon les revenus du foyer.
  • La demande d’ASPA s’effectue via le formulaire CERFA n°13710*04, accompagné des justificatifs d’identité, de revenus et de résidence, auprès de sa caisse de retraite.
  • L’ASPA peut être récupérée sur la succession au-delà de 100 000 €, mais elle reste une aide solidaire, souvent complétée par les solutions de téléassistance Tavie pour favoriser le maintien à domicile en sécurité.

Pour aller plus loin et tout savoir sur cette article, je vous invites à lire l’article.

Comprendre l’ASPA : un soutien pour les retraités aux faibles revenus

L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est une prestation sociale créée pour assurer un revenu minimum aux seniors qui ont travaillé toute leur vie, mais dont la retraite reste insuffisante pour vivre dignement. Elle constitue un complément de revenu versé chaque mois, permettant à ces bénéficiaires d’atteindre un niveau de ressources plancher défini par décret.

L’objectif principal de l’ASPA est simple : prévenir la précarité des retraités en leur offrant un revenu garanti, indépendamment du montant de leur pension. Ce dispositif de solidarité nationale s’inscrit dans le cadre de la sécurité sociale française et repose sur une logique d’égalité entre tous les régimes de retraite.

Qui peut bénéficier de l’ASPA ?

Les conditions d’âge, de résidence et de ressources

Pour obtenir l’ASPA, plusieurs conditions d’éligibilité doivent être réunies :

  • Âge minimum : avoir au moins 65 ans, ou l’âge légal de départ à la retraite (62 ans en 2025) si la personne est reconnue invalide, inapte au travail ou titulaire d’une pension de réversion.
  • Résidence : résider de manière stable et régulière en France métropolitaine ou dans les DOM plus de 6 mois par an.
  • Ressources : disposer de revenus inférieurs aux plafonds fixés chaque année par l’État.

Les plafonds de ressources en 2025

Le droit à l’ASPA dépend des ressources du demandeur (salaires, pensions, revenus immobiliers…). En 2025, les plafonds sont fixés à :

  • 11 604,96 € par an pour une personne seule (soit 967,08 € par mois)
  • 18 009,60 € par an pour un couple (soit 1 500,80 € par mois)

Ces montants incluent toutes les ressources du foyer, qu’elles proviennent du travail, d’une pension de retraite, d’une pension de réversion ou d’autres prestations sociales.

Quel est le montant de l’ASPA en 2025 ?

Le montant mensuel de l’ASPA est calculé de manière à garantir le revenu minimal prévu par la loi.
Le calcul est simple :

Montant de l’ASPA = Plafond annuel de ressources – Revenu personnel annuel

Ainsi, si une personne seule perçoit 700 € de retraite par mois, elle touchera 267,08 € d’ASPA pour atteindre le plafond de 967,08 €.
Le versement est effectué chaque mois, généralement par la CNAV (régime général) ou la MSA (régime agricole).

En cas de changement de situation (décès du conjoint, variation de ressources, nouvelle pension), le montant de l’allocation peut être révisé. L’administration vérifie régulièrement les données déclarées pour ajuster la prestation au plus juste.

Comment faire une demande d’ASPA ?

Les démarches administratives

La demande d’ASPA doit être effectuée auprès de la caisse de retraite compétente :

  • CNAV pour les salariés,
  • MSA pour les exploitants agricoles,
  • CAVIMAC pour les ministres du culte,
  • ou toute autre caisse selon le régime de retraite.

Le formulaire officiel à remplir est le CERFA n°13710*04, disponible sur le site service-public.fr.

Les pièces justificatives à fournir

  • Pièce d’identité ou titre de séjour en cours de validité,
  • Justificatif de domicile récent,
  • Relevés de pensions ou revenus du mois précédent,
  • Avis d’imposition pour vérifier les ressources,
  • Éventuels documents prouvant la situation familiale (mariage, divorce, veuvage).

Une fois le dossier complet, il faut le déposer auprès de la caisse de retraite, qui étudiera la demande. Le versement de l’allocation débute généralement le 1er jour du mois suivant la demande, sous réserve d’éligibilité.

Peut-on cumuler l’ASPA avec d’autres allocations ?

L’ASPA peut se cumuler partiellement avec certaines aides, mais pas toutes.

Cumul autorisé :

  • Allocation personnalisée d’autonomie (APA),
  • Aides au logement (APL, ALS),
  • Compléments de retraite (réversion).

Cumul interdit :

  • Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI),
  • Certaines aides sociales à l’hébergement.

Le but de l’ASPA étant de garantir un revenu global minimal, les autres allocations perçues sont prises en compte dans le calcul des ressources.
Le bénéficiaire doit donc informer sa caisse de tout changement pour éviter les trop-perçus.

Récupération de l’ASPA sur la succession

L’ASPA n’est pas un prêt, mais une aide sociale récupérable.
À ce titre, les sommes versées peuvent être récupérées après le décès du bénéficiaire, uniquement si la succession dépasse 100 000 €.
La récupération se fait sur la part d’héritage dépassant ce seuil, sans jamais impacter le conjoint survivant vivant encore dans le logement principal.

Exemple :

Si la succession s’élève à 130 000 €, l’État pourra récupérer jusqu’à 30 000 €, soit la part dépassant le seuil de 100 000 €.

Cette règle évite toute injustice : l’ASPA reste une aide de solidarité, mais elle ne doit pas favoriser un enrichissement indirect par l’héritage.

L’ASPA et le maintien à domicile : comment Tavie accompagne les bénéficiaires

Recevoir l’ASPA, c’est bénéficier d’un revenu plus stable pour vivre sereinement sa retraite à domicile. Mais au-delà du soutien financier, la question de la sécurité et de l’autonomie reste essentielle.
C’est là que les solutions de téléassistance Tavie apportent une véritable continuité d’aide au quotidien.

Des services pensés pour la tranquillité des seniors

Tavie propose plusieurs dispositifs de téléassistance sans engagement, installés sous 48 heures :

Tous ces services sont éligibles au crédit d’impôt de 50 %, ce qui les rend accessibles même aux bénéficiaires de l’ASPA. Ils participent à la même mission : préserver l’autonomie et la dignité des personnes âgées tout en rassurant les proches.

En résumé : un dispositif solidaire au service des seniors

L’ASPA reste l’un des piliers du système de solidarité français. Elle permet aux personnes âgées à faibles ressources de bénéficier d’un revenu stable, tout en garantissant une équité entre régimes de retraite.
Pour en profiter, il suffit de remplir le formulaire officiel auprès de la caisse de retraite et de respecter les conditions d’âge et de résidence.

Mais pour vivre pleinement cette retraite dans les meilleures conditions, il est essentiel de penser aussi à la sécurité du quotidien. Les solutions de téléassistance Tavie complètent idéalement l’ASPA en offrant protection, réactivité et sérénité à domicile, sans engagement et à coût réduit grâce au crédit d’impôt.

Parce qu’une retraite digne, c’est aussi la liberté de vivre chez soi, en sécurité et entouré.